mercredi 30 novembre 2005

Mueck à la Fondation Cartier pour de vrai !

Cette fois, j'y suis allé pour de vrai. Ça fait tout drole de visiter une expo dont on a vu des images à la télé. Déçu car j'avais tout vu, en fait des cinq oeuvres de Mueck exposées à la Fondation. Mais quelles oeuvres ! Rien de comparable à une image télévisée ! Qui plus est, les dimensions des sculptures quasi vivantes n'apparaissaient pas vraiment à l'écran. Très fort, dérangeant et c'est vrai que j'aurais aimé en voir plus.

Les petits vieux en taille réelle :


Au sous-sol, un artiste numérique appelé John Maeda. D'abord Nature, huit "motion paintings" . C'était très très joli et en même temps, ça faisait quand même économiseur d'écran...

Puis "eye'm hungry" oeuvres réactives pour les enfants.


T'appuyais sur le clavier et les choux de Bruxelles sautaient en l'air. Rigolo sans plus.
L'installation Red était "out of order". Cela arrive fréquemment dans les oeuvres contemporaines. On imagine mal la Joconde en dérangement...
Ça me rappelle une expo à la Fondation où une installation ne fonctionnait pas et où une adorable jeune femme avec une voix d'aéroport comme en ont les conférencières, était venue m'expliquer ce que j'aurais dû voir ! Un happening merveilleux, l'oeuvre éphémère la plus géniale de la Fondation Cartier (rires).

J'ai filé ensuite à la FNAC Montparnasse acheter un livre pour les neuf ans de ma petite nièce.
Une expo-photos surprenante d'Arnaud Lesage.

Des photos prises à des endroits différents avec une trace identique. Incroyable !

Puis j'ai eu une légère fièvre acheteuse. Pris le dernier Enya, mon autre faiblesse avec Sarah Brightman ainsi que le dernier CD de Texas. Comme d'habitude, j'ai farfouilé au rayon psy de bazar, mon coté bibliothérapeutique et j'ai embarqué 150 petites expériences de psychologie pour mieux comprendre nos semblables (sic). Ya que moi pour prendre des choses pareilles, c'est mon coté femelle.

mardi 29 novembre 2005

Le sortilège des atmosphères

Enfin un livre intelligent à lire après Harry Potter, les prix littéraires ennuyeux ou les romans à succès surfaits.
J'ai (enfin) commencé le dernier Kundera. Ça parle du roman et il sait de quoi il cause...

Le quotidien. Ce n'est pas seulement ennui, futilité, répétitivité, médiocrité ; c'est aussi beauté ; par exemple le sortilège des atmosphères ; chacun le connaît à partir de sa propre vie ; une musique qu'on entend doucement de l'appartement voisin ; le vent qui fait trembloter la fenêtre ; la voix monotone d'un professeur qu'une étudiante en plein chagrin d'amour entend sans l'écouter ; ces circonstances futiles impriment une marque d'inimitable singularité à un événement intime qui devient ainsi daté et inoubliable.

Le Rideau. Milan Kundera

lundi 28 novembre 2005

On devrait toujours avoir son APN sur soi.

Je suis à l'arrêt de bus à Juvisy. Que vois-je ?
On se croirait dans une BD de Tintin :

Mais non, je n'ai pas rêvé !
En tout cas, c'est mieux que toutes les autos où il n'y a qu'une personne à bord...

dimanche 27 novembre 2005

Visite du "MacVal", le Musée d'Art Contemporain du Val de Marne.

Fallait bien que j'y aille !!
Débarqué du bus 183 juste en face, j'ai filé voir ça.
Planté au milieu des cités de Vitry, le bâtiment n'est pas très original.

Ben mince, y avait la queue ! Oh ! pas longtemps mais quand même ! L'art contemporain attire-t-il les foules ou la pub était-elle bien faite ? Ambiance plutôt familiale genre sortie du dimanche après-midi. Les enfants venaient jouer à travers le Pénétrable Jaune de Soto :

Entrée raisonnable : 4 euros (2 euros le tarif réduit), ça change des grosses machines parisiennes...
Bon okay, les oeuvres avaient déjà beaucoup circulé auparavant et j'en connaissais un bon nombre comme celle de Spoerri mais c'était très bien même si, il faut le dire, ce n'est plus vraiment contemporain (c'est de l'art de la fin du XXème siècle autant dire le Moyen-Âge...).

Un joli reflet sous le Skoda :

Un Soulages (je ne peux qu'admirer le meilleur peintre français actuel à mon avis), Raynaud (bôf pour une fois), Valérie Favre etc.
Alors qu'y avait-il au MacVal ? Du

et de l'

Ainsi que des :

Des enseignes de Scurti :

Après Soto, les gamins allaient jouer au Data Panik de Claude Leveque, une salle obscure pleine de fantômes.
Les mamans étaient contentes et se promettaient de revenir.
On aurait du amener ton frère, il adore les voitures...

Madame regardait l'oeuvre d'Annette Messager : "les Hommes que j'aime, les Hommes que je n'aime pas".

J'ai aprécié cette oeuvre dans le Cabinet d'Arts Graphiques.
"Les Yeux Fertiles. Suite Paul Éluard" de Chu Ten Chun et Lo Chia Lun.

L'expo temporaire concernait Monory. Au départ, j'étais pas trop chaud mais c'était magnifiquement exposé dans un monde bleu en spirale qui se finissait en monde blanc.
Interdit de photographier, monsieur ! Dommage !

Je ne pourrais donc pas vous montrer la jolie fille en rouge dans un monde too blue !

Pour finir dans une apothéose solaire toute aveuglante :

Au MacVal, cours-y vite cours-y vite,
Au MacVal, cours-y vite cours-y vite,
Sinon l'art il va filer...

samedi 26 novembre 2005

La nuit d'amour de Gretchen et de Faust

Les amoureux se rencontrent la nuit dans un jardin.
Faust donne à Gretchen un filtre magique et tenté par le diable, la prend et l'abandonne au matin.

Vidéo ici 2Mo.
Attention, c'est torride !

(Spectacle de marionnettes du Basement Théâtre, un Faust géorgien adapté de Goethe mis en scène par Levan Tsouladze)


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