dimanche 2 avril 2006

Trop poéte pour être au Net

Des liens se font et se défont
Il y a des blogs abandonnés
Et d'autres qui ont disparu
Celui de Trace(s) est en suspens
La Blogosphère océanique
Charrie bouteilles à la mer
Appels de joie ou de détresse
Des SOS en SMS
Des litanies, des soliloques
Dans une mer de commentaires
Où tout se noie où tout surnage
Vers des îlots déserts sauvages
Ou des atolls paradisiaques
Nos petits cris dans l'infini
N'affolent pas les grands puissants
Et nos esquifs vont se croisant
Sur le sable inlassablement

Paris carte postale

Comme l'expo-photo de l'association approche, j'ai commencé à farfouiller dans mes dossiers photos de l'année. Outre les "belles inconnues", les "fugitives" et quelques autres photos inavouables, j'ai aussi un blocage avec les photos de Paris classiques. A quoi bon montrer des cartes postales mille fois photographiées et meilleures, avec un ciel bleu factice obtenu avec le filtre adéquat !! :-)
Voici quelques vues retrouvées, ni originales ni extraordinaires mais ...













samedi 1 avril 2006

L'heure du conte

Quand on est bien sage, Tata Lili nous raconte des jolis contes comme celui-ci :

Dans cette famille corse, le père, la mère et la fille sont vraiment, mais vraiment très fainéants ...Et ce soir, alors que le fiancé de la petite doit passer, ils sont en train de se disputer pour savoir qui fera la vaisselle . Le père lance :
- C'est mon salaire qui vous nourrit, je ne vais pas tout faire...
La fille rétorque :
- Je l'ai faite le mois dernier.
Et la mère dit à son tour :
- Oh hé ! Moi je fais la cuisine...
Au bout d'un moment, le père a une idée :
- Bon, voici ce qu'on va faire : le prochain qui parle fait la vaisselle !
La mère et la fille hochent la tête, lèvent le pouce . Dehors, le fiancé arrive, sur son vieux vélo rouillé qui fait "Couic-couic" à chaque tour de roue. Il pose son vélo contre le mur, pousse la porte :
- Bonsoir !
- ...
Un peu surpris par le silence, il se met à table à côté de la fille.
La mère sert la soupe...
- Fameuse votre soupe !
Toujours aucune réponse . Quoi qu'il dise, personne ne lui répond. Il se dit que ce n'est pas possible et qu'il doit faire quelque chose pour les faire réagir . Et hop, il met une main sur la cuisse de sa fiancée. Aucune réaction. Il lui tripote les seins. Aucune réaction non plus. Il se dit : "Mais c'est fou ! Qu'est-ce qu'il faut que je fasse ?". Alors il soulève la fille, l'assied sur la table, lui soulève la jupe, et lui fait l'amour. Quand il a fini, la fille se rassied et recommence à manger sans que quiconque ne dise un mot. Le jeune homme explose :
- C'est pas possible, vous êtes une bande de fous ! Dire que j'ai failli épouser votre fille !
Il sort, enfourche son vélo et s'en va. "Couic couic couic".
- Quelle bande de fous ! "Couic-couic". Je baise leur fille sur la table, ils ne disent rien !
"Couic-couic". Tiens ! J'aurais baisé la mère, ils n'auraient rien dit non plus ! "Couic-couic"... La mère ? Hop, il fait demi-tour, et couic couic couic il est de retour !
Il pousse la porte, va vers la mère, la penche sur la table, soulève la robe, et re-belote. Puis il ressort avec un rire dément... "Couic-couic"
- Quelle famille !!! "Couic-couic". Quelle foutue soirée ! "Couic couic couic "ET CE VELO QUI FAIT UN BORDEL DE BRUIT !!! "Couic-couic". J'en peux plus ! Il faut que je fasse quelque chose, ce couic-couic me rend dingue !
Demi-tour, il retourne chez la famille, pousse la porte et lance à la cantonade :
- Vous n'auriez pas du lubrifiant ??
Alors le père se lève :
- OK, OK... Je fais la vaisselle...

Source : Humour.net

vendredi 31 mars 2006

Le dandylan est-il un Cheval de Troie ?

Pascal D. avait donné des pistes de lecture lors de sa conférence mais comme je n'avais pas noté les livres, Patricia a dû chercher dans " la base" pour retrouver le titre cité par Pascal sur les vrais hackers :

Quatrième de couverture
« Il y avait la rock'n'roll attitude, il y a désormais la "hacker attitude", un modèle social pour l'ère post-industrielle », expliquait Libération lors de la parution de ce livre au début de l'année 2001 aux États-Unis. On considérait jusqu'à présent le « hacker » comme un voyou d'Internet, responsable d'actes de piratage et de vols de numéros de cartes bancaires. L'essor du Net a contribué à cette mauvaise réputation, certes tronquée et trompeuse, des flibustiers de la grande toile.

Le philosophe Pekka Himanen voit au contraire les hackers comme des citoyens modèles de l'ère de l'information. Il les considère comme les véritables moteurs d'une profonde mutation sociale. Leur éthique, leur rapport au travail, au temps ou à l'argent, sont fondés sur la passion, le plaisir ou le partage. Cette éthique est radicalement opposée à l'éthique protestante, telle qu'elle est définie par Max Weber, du travail comme devoir, comme valeur en soi, une morale qui domine encore le monde aujourd'hui.

Cet essai de Himanen - déjà salué par la critique aux États-Unis et au Japon - ouvre de nouvelles voies pour penser l’avenir des sociétés post-industrielles et la transformation en cours du capitalisme.

J'ai coutume personnellement de parler de l'esprit Linux et de l'esprit Windows. Il y a en gros les gens qui vivent pour ce qu'ils font (l'esprit hacker de Pekka Himanen) et ceux qui vivent pour l'argent (l'esprit protestant). J'ai déjà parlé de la personne dite "autotélique" dans laquelle je me retrouve.
Dans le monde du travail, je me donne l'impression d'être le ver dans le fruit.
L'anarchie au milieu de la hiérarchie.

mercredi 29 mars 2006

Vous regardez trop la télé


Vidéo ici 4 Mo


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