dimanche 18 décembre 2005

Mon rêve de Noël

La dure vie d'un reporter de MyTv ! Le président m'avait demandé de faire les expos de Noël !!?? Il voulait ptêt' que je mette des guirlandes à la Joconde ?
Bon alors, dans Pariscope, j'avais déniché un "marché de Noël des Artistes" à l'ancien fief du CNP : l'Hôtel Salomon de Rothschild. On aurait pu s'attendre à quelque chose de somptueux mais c'était caché dans un petit coin d'une arrière-cour de l'hôtel...

Pas de quoi fouetter la baronne...
Filé vers les Champs pour "Mon rêve de Noël" à l'Atelier-Renault (53 avenue des Champs-Élysées), une exposition autour des plus beaux concepts cars de la marque ! Vous m'en direz tant.

Eh bien, c'était bien !! Le coté "EuroDisney culturel" dont je parle souvent, d'un artiste plasticien appelé Fabien. Dans ce cadre, ça faisait plutôt pub promotionnelle pour la Clio m'enfin bon...

Rien que la machine à remonter le temps vaut le déplacement !

Regardez bien le monsieur qui prend son appareil-photo ! La vidéo est projetée en décalé de quelques secondes. Vous arrivez devant l'écran PUIS vous vous voyez arriver !! Étonnant, non ?
Vidéo ici 1,5 Mo
Les enfants et les parents étaient ravis. Entrée libre, n'hésitez pas si vous passez par là !

J'ai continué jusqu'à l'ArtCurial.

Ah ! Là, les prix n'avaient plus rien à voir avec le marché de Noël des Artistes. De 150 €, on arrivait à 30 000€ pour des lithos de Liechtenstein...
J'ai pas les moyens...

Tiens, y'a des sapins sur les Champs !!
Ça me coutera moins cher que Courchevel...

Promenade jusqu'aux Tuileries. L'Orangerie est toujours fermée !? Le Musée aurait dû ouvrir. Retard !
Toujours les mouettes pour me faire croire que je suis à Deauville...
Bon, je me contenterais bien d'aller manger un crumble avec Alessandra au restaurant du Musée d'Orsay... Mon rêve de Noël !

mardi 13 décembre 2005

Un grand tour au Petit Palais

J'avais prévu de faire "un ptit tour au Ptit Palais" car dans mes souvenirs, c'était pas immense, le Petit Palais et puis voilà, ils ont dû agrandir tout le sous-sol (ou alors mes souvenirs sont médiocres ?) car il fallait bien une demi-journée pour tout faire !
J'ai l'impression que l'on n'a pas trop parlé de la réouverture du Musée à la télé. Et peut-être pour cause : c'est GRATUIT (c'est un musée de la Ville de Paris) !! Fallait juste prendre un billet gratuit pour entrer.
Pas la peine de vous photographier toutes les oeuvres, on en trouve un grand nombre sur le site du Musée.
Photos autorisées (sans flash) : que demander de plus ?
Pas mal de monde quand même mais pas la queue !

La galerie Tuck était ouverte aussi.

On pouvait se balader dans la cour.

Fallait pas oublier de lever la tête de temps à autre.

Eh oui, monsieur, les Demoiselles sont revenues nues.

Tiens, je connaissais pas ce Bonnard.

Bonjour mademoiselle, je peux rentrer dans l"expo temporaire ?
Oui, mais regardez d'abord les photos de Flore sur le Musée.



Alors là, le sous-sol, c'était labyrinthique !! J'ai dû examiner le plan un bon moment avant de m'y retrouver. Y avait des salles dans tous les sens. Pas très bien numérotées (ou alors je suis bigleux ?)

Un beau Chassériau (détails) mais je ne vais pas tout énumérer.
Un Rembrandt pas terrible alors que j'adore ce peintre.
Amusé par ce tableau de Jordaens qui réhabilite les femmes bien en chair.

Je ne peux que vous conseiller d'aller au Petit Palais, un mini-Louvre gratos.

vendredi 9 décembre 2005

William Klein à Beaubourg

Marie Colmant de Canal avait parlé d"artiste tootaal" :

Je n'avais pas un grand souvenir de l'expo récente à la MEP. Trouvant qu'il faisait un peu n'importe quoi mais qu'il pouvait exposer ses essais.
D'ailleurs, il le revendique :

Je confirme, c'est bien un "artiste tootaal". Photo, peinture, ciné etc.
A la manière de :





lundi 5 décembre 2005

La collection Phillips à Paris

A quoi bon faire un billet de blog sur la nouvelle expo du Musée du Luxembourg ? Beaux-Arts Magazine et Connaissance des Arts ont dû déjà parler d'expo indispensable à voir... Allez, je ne vais pas dire qu'il n'y a QUE des chefs-d'oeuvre (les grands maîtres ratent aussi des toiles) mais presque...
Allez, je vous ressors la présentation d'entrée :
« L’art apporte deux grandes émotions – celle de la reconnaissance et celle de l’évasion – qui nous emmènent, toutes les deux, aux frontières du moi…Dans ma période de crise j’ai cru devoir créer quelque chose qui exprimerait, d’une part, la conscience des joies que la vie avait encore à m’offrir et, d’autre part, mes possibilités d’évasion dans le territoire des rêves où chaque élément serait posé à sa place, dans une vision d’ensemble, exactement comme l’artiste construit son monument ou son décor ».
Duncan Phillips, 1926

Vous voyez, je ne suis pas très original. Bon alors, j'arrive et contrairement à ce que je croyais, y'avait pas foule ! A peine un quart d'heure de queue ! Claire Chazal n'a pas dû encore en parler à la télé.
10 euros l'entrée, 8 pour les érémistes ! Ben dis donc, il faut être un érémiste riche ou être subventionné par le CCAS de la ville...
Bon, je me répète : à quoi bon faire un billet de blog sur la nouvelle expo du Musée du Luxembourg puisque TOUTES les oeuvres sont sur le site du Musée ! Ça peut économiser des sous pour ceux qui n'ont pas les moyens d'aller la voir.
Alors, qu'ai-je vu ? Dans la première salle, la Petite Baigneuse d'Ingres qui est vraiment petite (et adorable).

On lui mettrait bien un... Euh ! Je m'égare.
L'Émeute de Daumier m'a impressionné (sûrement à cause des mouvements récents...). Étrangement, elle est beaucoup plus claire en reproduction !?

Dans la seconde salle, le Pot de Gingembre de Cézanne et le Jambon de Gauguin pour nous mettre en appétit. Le Redon pas terrible pourtant j'aime bien ce peintre. Puis la grande salle avec l'oeuvre autant convoitée que Monica Bellucci. On tournait autour, on essayait de l'approcher, de la caresser du regard... Trente secondes à peine pour bien la voir avant d'être éjecté par un groupe de vieilles rombières...
Ooooh ! On dirait que le tableau est vivant.
Oui mais on ne le reverra pas de si tôt, disait la dame qui lisait sur le catalogue que tout ça allait retourner illico presto à Washington.

J'ai eu le temps de compter quatorze personnages. J'ai cru que c'était une remarque idiote de ma part mais pas du tout, on en causait dans le petit Journal de Paris-Match (à 5 euros les vaches...). Il paraitrait, ai-je lu plus tard que Renoir s'était rajouté pour ne pas être treize en Cène. Et puis toutes ces bouteilles de pinard, ces gourgandines draguées par des canotiers, est-ce un exemple pour le jeunesse ?
C'était le jour des jolies dames au petit chien. celle de Bonnard était superbe.

Le rouge de la robe y était lumineuse en vrai.
Il y avait d'autres Bonnard (un de mes peintres favoris aves Matisse et Kandinsky) dont la fenêtre du Soleil d'Avril. Ça fait tout drôle de voir une oeuvre que j'avais mis en papier peint sur mon ordi.

Des Van Gogh peu connus.
Puis dans l'entresalle, l'extraordinaire Picasso de la période bleue :

Une Toilette divine mieux que les autres toiles qui suivaient moins fortes.
Pas trop braqué sur Braque, je n'en parlerai donc pas.
Un Dufy sublime à mon goût (voilà que je m'extasie comme une vieille rombière du quartier !)

Adoré le Village de Feininger :

Bon, je ne vous ferai pas l'injure de mettre une repro de Soulages... Un reproduction de Soulages, c'est une omelette sans oeufs, Monica Bellucci sans tête, Stéphanie Renouvin aujourd'hui...
Très amusé par cette oeuvre de Kandinsky :

Moins convaincu par les artistes plus contemporains comme Gotlib. Le Sam Francis bien mal mis en valeur dans sa vitrine pleine de reflets.
Une grande tête de Giacometti me faisait la gueule.
Fait plusieurs fois le tour de l'expo pour m'imprégner des oeuvres. Mais fallait bien se décider à partir, je ne pouvais pas les amener avec moi. Dommage !

Puis je suis allé photographier les mouettes dans le Parc du Luxembourg mais cela est une autre histoire... A suivre ?

dimanche 4 décembre 2005

Le retour du Jacquus Dorus

Après avoir niché près de l'Orge puis à coté du sequoia du Jardin Jovet, le Jacquus Dorus fréquente de bruyants canards sauvages sur une scène de banlieue.

Un peu comme s'il avait invité les Sex Pistols à la Fête de la paroisse. :-)
Le Jacquus Dorus a rencontré le groupe Barley Corp via un blog, il ferait mieux de rencontrer le Garde ; ils pourraient discuter des mots, l'un de ses dicos, l'autre de son garde-mots.
Barley Corp, un groupe de hard-rock poétique alliant les contrastes de Muse et la poésie à la Jim Morrison. La vidéo ne reflète pas leur violence musicale.
Vidéo ici 7,5 Mo


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