mardi 31 janvier 2006

Scandale au Palais de Tokyo

"Notre histoire...", c'est d'abord la vôtre.

Je vais donc vous raconter MON histoire et c'est pas beau à voir. La Palais de Tokyo qui était déjà un lieu pas fini est devenu un vaste dépotoir dans lequel vivent de pauvres hères :

La pauvre jeune femme n'a plus qu'une misérable pastèque pour manger !

Alors qu'à quelques pas de là, un homme et sa femme remplissent leur caddie à ras bord :

Un rond rouge signale les pastèques à moitié prix.

Mais attention, un grand squelette vient bouffer celles qui ne veulent pas consommer.

Dans ce grand Eurodisney culturel (pour les enfants bobos)...

...ne pas hésiter à acheter en ligne.

Des vacances kolkoziennes virtuelles vous sont proposées à bas prix mais c'est nul.

Les murs sont taggués de dessins qui vous regardent d'un sale oeil...

On y passe des films ringards de rues roumaines.

Et dans ce monde perdu...
...un trafic horrible de petits chiens se fait au nez et à la barbe des autorités.

Heureusement Bigbatman veille !
Et vient enfumer les pauvres passants qui passent et trépassent.
La seule oeuvre d'art que j'ai pu voir c'est cette oeuvre cubisto-mondrianesque qui, il faut le dire, représente le fil qui nous maintient en vie. Car sans electricité, l'homme moderne n'est plus rien.

Pour des infos plus sérieuses, consultez Lunettes Rouges ou Art et cetera

lundi 23 janvier 2006

Magie afro-brésilienne

J'avais un peu zappé le Musée Dapper ces derniers temps, un peu trop nostalgique de l'arrière-cour de la rue Victor Hugo où se trouvait le Musée, il y a une dizaine d'années. Le nouveau bâtiment est un tantinet trop moderne et les dernières expos que j'y avais vues m'avaient moins plu. Cela perdait en magie.
Mais j'ai décidé d'aller faire un saut à "Brésil, l'héritage africain". Ça date déjà du mois de septembre mais bon, ça dure encore jusqu'à mars et ça vaut vraiment le coup. Car cette fois, j'ai retrouvé la magie des choses. Notamment très impressionné par les saints noirs dont un Saint-Antoine portant un enfant blanc.

Dans l'avant-salle, ça commençait par une douzaine de photographies du Brésil en grand format plutôt dépaysantes.
Puis devant un autel du candomblé (communauté religieuse afro-brésiliennes) angola Nkosi, dieu de la guerre et du feu...

... un groupe de jeunes enfants discutaient ferme avec une conférencière. Des Albans du XVIème très calés ! Y'en a un qui posait des questions, jte dis pas ! Et une autre racontait des histoires plus vraies que nature. Même la conf' était sur le cul.
Je n'ai malheureusement pas eu le droit de photographier. Noté des petites figurines du Congo dont les ombres leur donnaient un aspect envoûtant. Des "récades", sortes de pistolets ? décorés et de forme très originale. J'ai déjà parlé des saints noirs magnifiques, un beau saint-Benoit d'ébène ! Un superbe oratoire afro-brésilien dans une vitrine (voir le dossier de presse).
Les fameux Nkisi Nkondi à clous qui me font toujours un peu peur.
Dans un recoin, des ex-voto notamment un homme-tronc.

A l'étage, tout d'abord des "opoïs ifa", plateau utilisé par le devin au Nigéria.
Un second autel vodun contemporain (Fon Bénin). Amusé par la légende :
Consacré à dan symbolisé par des poteries.
Pas trop regardé le film diffusé dans la salle.
Attiré par des oeuvres d'art contemporaines notamment l'oeuvre impressionnante de Chico Augusto faite de fils de fer barbelés :

L'autre était en os de boeuf :

Cette confrontation africaine et brésilienne -le christianisme mêlé de rites du candomblé et de l'umbanda- m'a paru très enrichissante.

Voir l'excellent Dossier de presse.

lundi 16 janvier 2006

Pour la nuit

C'est au Château de Morsang-sur-Orge, haut-lieu de création contemporaine que l'on peut voir la petite en taille mais grande par le talent, exposition de Bertrand Gadenne, Cinq vidéoprojections troublantes et pourtant si simples ! Même les enfants en redemandent !

Le travail de Bertrand Gadenne nous convie à une expérience sensible sur le caractère ambigu des apparences.
Il s'ingénie à matérialiser à travers des oeuvres délicates et fragiles, des présences impossibles, à peupler musées et lieux culturels d'intangibles manifestations du vivant, pointant la permanence et la fugacité des choses. Qu'il s'agisse de serpents, de chouettes, de pierres, de feuillages ou de papillons, l'artiste offre au regard d'authentiques extraits de nature qu'il projette au coeur de notre imaginaire.
Le visiteur est invité à partager ces expériences oniriques, poétiques et magiques. (sic)
m'a dit le carton d'invitation.

Il est prétentieux de revisiter l'oeuvre d'un artiste mais je m'y suis essayé.
Peu importe la trahison.


Vidéo ici 1 Mo

Au cas où, vous passeriez par là :
Entrée libre les mercredis, samedis et dimanches de 14h à 18h jusqu'au 8 Février.

dimanche 15 janvier 2006

Je sais saluer la beauté !

Une expo-photos intéressante à la Maison des Arts d'Antony, consacrée à Raymond Voinquel, photographe de plateau.

Danielle Darrieux, Arletty, Lilli Palmer, Michèle Morgan, Juliette Gréco... toutes les stars d'autrefois photographiées comme par un peintre.

La particularité de Voinquel, c'est que ses photos de femmes ou d'hommes sont aussi sensuelles les unes que les autres !

mardi 3 janvier 2006

Dans le monde minuscule du Petit Nicolas

Si un jour vous passez au 56 rue de l'Université (c'est pas loin de l'ENA...), n'hésitez pas à sonner puis à entrer. Vous pénétrez alors l'univers vaste et étriqué de Jean-Jacques Sempé.

C'est tout petit, il y a quelques planches originales du dessinateur, des sérigraphies, des livres, des cartes postales... Ça, c'est déjà bien mais en plus, VOUS DEVENEZ UN PERSONNAGE DE SEMPÉ.
C'est à la galerie Martine Gossieaux :


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