mercredi 14 septembre 2005

Chroniqueur en action

Hier, petites visites d'expo avec à l'esprit la critique mensuelle de MyTV.
Dans des lieux toujours intéressants (j'attache beaucoup d'importance aux lieux d'exposition)
Commencé par le Palais de l'Institut à travers les âges. Ça commençait aujourd'hui et il y avait encore des ouvriers pour coller les titres (des décalcomanies à poser sur les murs). J'ai voulu être clean et j'ai demandé au gardien si je pouvais prendre des photos mais scénario catastrophe, je suis tombé sur le type qui sait pas et qui va demander à son collégue et qui revient et qui sait toujours pas et qui, pour pas prendre de risques, te dit non.


Au début, j'ai pas trop accroché mais sur la fin, avec les photos de Doisneau, Ronis etc. tout cela est devenu fort sympathique autour du thème de l'Institut de France. Malgré des peintres de seconde zone, Lebourg, Lépine, Raffaelli etc. il y avait une certaine cohérence.
Pas essentiel mais intéressant.

Ensuite, l'expo la plus nulle et la plus mystérieuse que j'eusse jamais vue !
D'abord, il fallait la trouver (c'est ça qui a été le plus rigolo) parce que j'avais confondu Espace Pierre Cardin et Espace Paul Ricard, je sais, c'est pas les mêmes hommes mais c'est près de la Concorde tous les deux ! Alors Paul Ricard, c'était rue Royale, la rue de Maxim's. Galerie Royale, fallait la dénicher. Royale 1 puis Royale 2 au fond du couloir à gauche, un escalier avec un tapis rouge ; première étage. Expo Offshore. J'entre, une sonnette pour signaler ma présence. Une grande pièce totalement vide avec un bar et une vidéo au mur. PERSONNE !!?? Et puis ça :

C'était l'expo. Une magnifique brochure nous causait de rétrofiction...
Nos premières observations nous permettent de conclure à la possibilté d'existence d'une surface unique de plusieurs mini-kilomètres carrés dans l'Espace Paul Ricard. Habitable. Les nanoterrassiers ont préparé le terrain. Surface : une feutrine verdâtre, fausse herbe, gazon léger, légèrement pelucheux recouvre la totalité du plateau terraformé. Force est de constater que pour l'instant,, de nombreuses incertitudes demeurent sur notre compréhension quantitative des processus et des équilibres, cartographiques et stratosphériques, de la terraformation.
J'en passe et des meilleures... Dire qu'une des oeuvres étalées là ira à Beaubourg !!

Puis j'ai fini à l'Hôtel de Sully (second site du nouveau Jeu de Paume) pour l'ouverture de l'expo Pierre Verger. La nana à l'accueil n'a pas voulu me faire payer !! "N'insistez pas" !!?? Alors que je l'ai vue encaisser un type en sortant !
Avais- je une tête de chômeur ? Lui avais-je tapé dans l'oeil ? Savait-elle que je travaillais pour MyTV ?? (Ça serait bien ça de ne pas payer les entrées comme chroniqueur MyTV). Mystère !
Le comble, c'est que j'ai beaucoup aimé l'expo. Des photos noir et blanc du Brésil des années 30 et 40. Un autre monde, un autre temps. Un coté ethno-photographe à la Albert Khan. Fascinant !
Site du jeu de Paume.

dimanche 11 septembre 2005

Un tour au Credac

L'art contemporain, il faut déjà se le farcir mais le Credac d'Ivry sur Seine (94), c'est un centre de RECHERCHE (et d'édition) de l'Art Contemporain ! Alors, je vous dis pas !!
Pudiquement, je dis que le Credac, ça m'interroge...
Je lis sur la papier à propos de Vincent Lamouroux (Grounded) :
L'installation proposée par Vincent Lamouroux pour la grande salle du Crédac, intitulée Grounded, est un espace d'expérimentation à la fois physique et imaginaire, substantiellement nourri de références formelles provenant aussi bien des avant-gardes que de la science-fiction cinématographiée.
Plus loin, je lis :
Grounded exprime la volonté de l'artiste de donner corps à ce qu'il qualifie lui-même de "retro-futur".
Certes...

L'autre artiste exposée est Karina Bisch (Geometric final fantasy).
Karina Bisch développe son exposition dans deux espaces du Crédac. Passionnée par les formes du modernisme, son travail se nourrit ègalement des "dehors de l'art" : le design, la mode, le cinéma, la pop music, l'architecture, l'urbanisme, les jeux vidéos, le hip-hop. Elle aime Malévitch, Absalon, Neil Young, Fautrier. Sa religion : les utopies modernistes, les documents historiques, le logiciel Google (sic)

Moi aussi, j'aime bien Neil Young et Fautrier...

Suspendu dans l'espace, ce cube en bois, dont les sommets métalliques sont joints par des chaînes, est un véritable fléau cubique, propice, toujours selon l'artiste "à la lutte que se livre l'homme avec la géométrie".
Si vous me le dîtes...

dimanche 4 septembre 2005

Promenade parisienne

Pas grand-chose à se mettre sous la dent culturelle en ce début de saison. Fait un tour à l'Orangerie du Sénat au Jardin du Luxembourg pour une expo collective pas mal. Beaucoup apprécié les belles grosses de Teddy Radko :

J'ai pris ça en douce car je crois qu'ils ne veulent pas trop qu'on photographie ici. Ça dépend peut-être des artistes.
Et la longue série d'arbres de Bertrand Revol :

Il y avait aussi des photos de Marthe de la Presle et des sculptures de Xavier Dambrine. Ça s'appelle Corps et Arbres et c'est jusqu'au 15 Septembre.

Puis je me suis baladé au gré du courant.
Tiens, je ne me rappelais pas qu'il y avait un Zadkine au Luko et l'Hommage à Paul Éluard en plus !

J'en ai fait une anaglyphe.
Un grand classique de la photo :

Passé le Lion de Denfert puis la rue Daguerre mais c'était fermé Chez Tina pour voir la petite expo de Marie-Claude. J'y retournerai un de ces quatre.
Rue Boulard, un clin d'oeil à mon enfance :

Mon parrain habitait cette rue et il faisait de la photo... Il a eu un accident d'auto alors que je n'avais que cinq ans. Qu'en concluerait Sigmund ?...
Repiqué vers la Tour Montparnasse.
Avenue du Maine, ce clic plein de couleurs :
La gare Montparnasse remplie de flics !!??
Traversé le Jardin Atlantique. Passé devant I-Télé. La place de Catalogne puis la rue Vercingétorix. Une superbe fresque rue d'Alésia :

Métro.

dimanche 28 août 2005

De Bercy Village à la rue Watt

Pariscope m'avait annoncé des Déesses d'Hollywood
à Cour Saint-Émilion dans Bercy Village.
Très juste, j'y ai rencontré entre autres Nicole et Jolie Lara :


Mais y' avait aussi Jackie ou Marylin...
Photos de la collection Raymond Boyer jusqu'au 3 Octobre 2005.

Il y avait aussi d'étranges sculptures volantes ( de Rémi Polack) :


Vidéo : ici 3 Mo
Elles sont éclairées le soir et apparemment, ça finit le 31 Août.

Traversé le Parc de Bercy noir de monde par ce beau dimanche ensoleillé.
Des photos de fleurs comme d'habitude :


Sur l'esplanade qui longe la Seine, des sculptures indéterminées :

Je me suis retrouvé à la TGB (Très Grande Bibliothèque pour les non-initiés) par hasard.

Il y avait une très belle expo de l'oeuvre imprimée d'Alechinsky (Entrée libre en plus !). C'est jusqu'au 4 Septembre. Pas pu prendre de photos et le site de la BNF est assez chiche. En tout cas, ça m'a beaucoup plu.

J'ai continué jusqu'à la fameuse rue Watt que Queneau avait fait découvrir à Boris Vian. Mais les travaux à Masséna (les Moulins vont devenir une Université) ont tout défiguré et je pense que Boris n'ira jamais y planter ses tomates comme il l'écrivait dans son poéme.



dimanche 21 août 2005

Le chevalier de Maison Rouge

Bon ben c'est pas tout ça, si je deviens chroniqueur pour de vrai, faut que je fasse mes preuves.
Je suis allé voir la nouvelle expo de La Maison Rouge près de la Bastille.
Ah ! La ! La ! Le directeur de MyTV va-t-il me payer les frais de déplacement ? 6 € 50, l'entrée, c'est pas filé. En plus, les photos sont non autorisées. Dommage car c'était plutôt bien contre toute attente. Une collection d'art brut ne peut laisser indifférent. C'est souvent hallucinant !
Mais le top de l'expo, c'était le Méta-Jardin de Gerda Steiner et Jorz Lenzlinger.

Pas la peine d'aller jusqu'à Zurich pour voir des photos de Miroslav Tichy, il y en avait deux ici !
Histoire de dire que je n'étais pas un dégonflé,
j'ai cliqué en douce la chose de Berlinde de Bruyckere :

Mais on trouve les photos officielles sur le site de la fondation.
Si on a 6 € 50 à perdre, ça vaut le coup de venir voir ça.

Puis je comptais ramener quelques photos de la der de Paris Plage pour le blog mais bof ! J'aurais pu faire un montage de la zicmu à Plage Paris, musique brésilienne, musicien asiatique, guitariste méditérannéen, capoeira, djembe etc. mais finalement, j'ai flashé plus tard pour cet instant de poésie pure digne d'un film sur Paris. J'ai donné que 2 € au saxo mais il aurait mérité plus :

Vidéo : ici 3 Mo

Je rentre at home et voilà que je reçois un mail de la directrice de la communication de la Communauté de Communes qui veut m'acheter des photos pour un article sur le ptit bois du coin ! Madame Bovary n'en revient pas !


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