vendredi 25 novembre 2005

L'expo Mueck à la Fondation Cartier

J'ai même pas le temps d'aller voir l'expo que Marie Colmant (c'est elle en dessous) en parle sur Canal.

Que va penser le directeur de MyTv ? Je vais me faire virer moi... :-)
Bon ben à défaut de chronique, je vous en montre quelques images en exclu :






Euh ! Non, ça c'est une vraie, c'est la conservatrice de la Fondation. ;-)



dimanche 20 novembre 2005

L'Espace Electra persiste et signe

Après la magnifique expo Nicolas Schaeffer, la Fondation EDF propose un labyrinthe ludique appelé "Le voyage intérieur. Paris London" à mi-chemin entre l'art contemporain et EuroDisney. La grande différence avec Disney, c'est que c'est gratos ! Et avec l'art contemporain, c'est que les oeuvres plutôt nulles n'ont aucune importance... Tout est dans le PARCOURS. Un couloir aux voiles bleus commence cette exposition atypique où l'on peut amener ses gosses ; quelques fantômes mais pas d'ogre, les gardiens vous indiquent la sortie si vous êtes perdus !
Car le plan au dos du supplément des Inrockuptibles est inutile. Tout est inattendu. Une Black box et un White Cube :

Une pseudo Machine à remonter le temps ou un salon égyptien, tout est kitsch et décadent pourtant ça fonctionne et on peut repartir pour un deuxième tour.
N'oubliez pas de descendre dans les bas-fonds trouver le Coeur de Guru, l'oeuvre est rouge mais qu'importe ? L'important est de la trouver.
Dans une salle cachée, on trouve avec surprise une vidéo de Nicolas Hulot, cherchez l'erreur. Mais embarquez illico Le Petit Livre Vert POUR LA TERRE !

Je suis aussi allé voir l'expo de la Maison Rouge (Fondation Antoine de Galbert) moins passionnante. De grandes photos-tableaux de Luc Delahaye et un ensemble d'oeuvres de Dieter Appelt assez dérangeantes. Je ne parle pas de l'installation nulle de François Curlet et Donuts, Spotless.

Comme un tagueur, je m'amuse à prendre des photos interdites en douce pour signer mon passage mais je suis trop timoré et je les rate toutes !

Me suis un peu rattrapé au Jardin des Plantes tout proche :

La collection de tableaux du Château de Meursault

Cela fait déjà quinze jours que je suis allé en Bourgogne.
Le temps me file entre les doigts.
Comme je faisais un recherche sur le Net à propos de la collection de tableaux du Château de Meursault (Côte-d'Or), je suis tombé sur un blog familial où j'ai retrouvé le même cadrage que j'avais fait des salons !!

N'ayant rien trouvé même sur le site du Château qui cause bien sûr de la visite des caves et de dégustation de vins, je me suis dit qu'un petit catalogue de la collection serait bienvenu :

D'abord, les Bernard Buffet :



Dufy :

Kissling:

Gromaire :

Et d'autres :


mardi 15 novembre 2005

Une très belle expo à la Fondation Bismarck

Si l'on n'a pas la chance de pouvoir aller à New-York, on peut toujours aller au 34 rue de New York à Paris pour voir des toiles superbes du MET (Metropolitan Museum of Art de New York) !!
La Fondation Mona Bismarck propose une expo sur Pierre Matisse, un "passeur passionné" et en tout cas, un collectionneur de bon goût à mon goût !!
Qui plus est, l'entrée est libre. Que demande le peuple ?
Dans la première salle, on commence par Derain puis Matisse, Henri, cette fois : Lydia aux fleurs, Katia en robe jaune, un Grand Nu assis un peu cruche certes, la Branche de Lilas et surtout la Figure assise aux bas noirs qui m'a beaucoup plu :

Les toiles viennent essentiellement du MET, ai-je dit mais aussi de la Pierre Matisse et Maria-Gaetana Foundation Collection et il y en a quelques unes du MNAM de Beaubourg.
Un De Chirico puis la sublissime Fiancée à l'éventail de Chagall :

Dans la deuxième salle, des Balthus plutôt bien car d'habitude, j'aime pas trop. Un très beau Nu Couché notamment et une Jeune Fille à la Chemise Blanche.
Un premier Dubuffet :

L'étonnante oeuvre de Miro nommé "Photo, ceci est la couleur de mes rêves" m'a rappelé la photo faite avant-hier !!
Le bleu est-il la couleur du rêve et des photographes ?

Des Tanguy intéressants.
Un beau Giacometti appelé tout simplement Pomme sur un Buffet :

Trois autres Dubuffet au fond avec les Facades d'Immeubles très impressionnantes :

Et un peu caché dans un coin , l'Évidence Éternelle de Magritte :

Une troisième salle de dessins. Un Nu de Bonnard. Des Giacometti. Pas très convaincu par les Miro mais émerveillé par le portrait de Dorothy Paley de Matisse.
Amusantes figurines de Reg Butler dans une vitrine.

Les magnifiques Constellations de Miro malheureusement très mal exposées dans le petit couloir obscur.

Une quatrième salle moins intéressante mais le Riopelle "Tramontane" valait le coup d'oeil. Un Zao Wou Ki aussi.

Un peu déçu par la petit catalogue à 5 € car il n'y avait pas les toiles qui m'avaient attiré. Mais l'exposition m'a enthousiasmé. Sûrement parce qu'elle correspond à mes préférences artistiques.

mardi 8 novembre 2005

Expo mélancolique

Grand Palais again. Pas grand-monde pour l'expo Mélancolie. Si j'avais été eux, j'aurais plutôt choisi la Joie pour attirer la foule.
10 €. Les érémistes ne payent pas et les chômeurs payent demi-tarif, c'est logique.
Le thème n'était pas très engageant mais il y avait quelques toiles intéressantes.. Ça débutait avec l'Ange du Foyer d'Ernst. Pas mal.
Noté aussi la Stéle Funéraire de Démocleïdes.

Des Bosch. Tiens, c'est vrai que je n'en ai pas vu beaucoup en vrai. La Tentation de Saint-Antoine (Ottawa). Le type avec un entonnoir dans le cul, ça fait plutôt rire, non ?

D'ailleurs, les visiteurs riaient un peu jaune dans les salles pour se donner du courage.
En voyant les représentations de l'Enfer, je me demande des fois si ce n'est pas plutôt un camp de nudistes ?
Après les Bosch, des gravures de Durer. La Tentation du Paresseux.
Et ensuite des Goyas ! Excusez du peu tout de même !
Les cannibales dépeçant leurs victimes. terrifiant :

De fausses arcades un peu ridicules amenaient dans ledit "Musée de la Mélancolie" avec un tas d'objets astronomiques. Cherchez l'erreur !? Au centre de la pièce sombre, le Cube absolument pas cubique de Giacometti.

Un surprenant coffret funéraire avec des squelettes. Une corne de licorne. Un squelette de chauve-souris. Mais pas de raton-laveur.
D'autres fausses arcades.
Un tableau d'un dénommé Khnoff. "En écoutant du Schumann". La pov' nana a l'air de terriblement s'ennuyer en écoutant ça. Et c'est pareil en regardant le tableau.
Un mur de citations (genre mur des lamentations en tous genres). Puis l'étage.
Au lieu des cranes exposés, je regarde une superbe jolie fille mini-jupée en collants noirs pour me redonner le moral. C'est plus agréable à regarder !
De La Tour. Elle est assez sexy, finalement, la Madeleine...

Il y avait plusieurs abrutis qui faisaient sonner leurs portables. Et ça les faisait rire !? Que fait la police ?
Bien aimé les dessins de Jan Tobias Sergel appelés " Histoire d'un homme dans les prémices de l'hypocondrie".
Un auto-portrait de Goya : il avait pas l'air très gai !

J'aurais bien chatouillé les seins de la Mélancolie de Charpentier pour lui redonner goût à la vie. Et plus si affinités...

Wouaw ! Les Vieilles de Goya. terriblement moderne à mon avis !

Puis le romantisme. Le douce Mélancolie de Corot. Des Friedrich dont le célèbre Lever de Lune...
Et surtout l'Île des Morts de Böchlin.

Ensuite les Fous de Cibber nous accueillaient dans la rotonde du Naturalisme.
Le préau des Fous de Goya m'a toujours fait penser à la vision de notre propre monde de fous...
Des trucs insupportables d'un dénommé Nebreda avant la grande salle finale.
Noté les Jeux Terribles de De Chirico. L'inévitable Gros Homme de Mueck !!

Bien aimé la Mélancolie assez sexe d'Otto Dix pour finir par une note plus franche.
Ouf ! La sortie, un peu d'air pour faire passer la bile noire...


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