Hier soir, j'ai lu "Les enfants face aux écrans. Pornographie La vraie violence" de Jacques Henno, journaliste indépendant.
L'impression de lire Bouvard et Pécuchet de Flaubert.
Un expert dit que... mais un autre expert prétend le contraire...
J'en suis réduit à ma propre expérience de médiateur multimédia.
Monsieur, monsieur, on peut chercher des images de Clara Morgane ?...
Quant à la pseudo-violence des jeux vidéos, je ne peux que conseiller aux parents de jouer AVEC leurs enfants.
Relevé quelques phrases qui font écho dans mon esprit :
Les publicités sont pornographiques, de façon invasive et agressive confirme Yvonne Knibiehler historienne, spécialiste de la sexualité...
Il est difficile, en effet, face à une caméra de télévision, de critiquer le média sur lequel on va passer..
Or il y a deux domaines où les images se donnent pour être "la vérité vraie", sans fard ni masque : la pornographie et les informations télévisées ! Il ne faut donc pas s'étonner que ce soient les deux domaines par lesquels les enfants se disent les plus maltraités.
Et ce n'est pas une question de pudibonderie mais je serais aussi partant pour que Canal supprime son film du samedi soir...
Quoi ? Pas de pub, pas de films pornos ! Mais où va-t-on trouver du fric ? Tiens, on touche peut-être là du doigt la vraie violence : l'ultra-libéralisme...
Écouté en lisant des choses improbables (et magnifiques) comme Lam Bar en A puis la Florida Suite de Délius.
Moi aussi en tant qu'adulte, je voudrais être protégé contre la violence. Contre les patrons qui licencient sans se préoccuper de notre humanité. Contre les directeurs de chaîne télé qui diffusent n'importe quoi. Contre les marchands qui vendent de la merde très chère. Contre tous les religieux qui poussent à la guerre. Contre toutes les DRH qui ont dévoyé les méthodes psychologiques à des fins manipulatrices. Contre les professeurs qui enseignent des théories inhumanitaires sur le profit et le moyen de gagner de l'argent. Contre les politiciens plus menteurs que lui, tu meurs ! Tous ces gens-là qui se cachent derrière la violence des cités pour nous violenter en loucedé.