vendredi 12 août 2005

Ça sert à rien mais c'est joli !

jeudi 11 août 2005

Petit poéme du matin

Cette nuit, au lieu de rêver, j'ai pensé un poéme !!??
J'écrivaille que vaille cet étrange mirliton des ténébres :

Nous n'avons qu'une vie
Et faudra faire avec
Sans savoir non jamais
Si l'on fait les bons choix
S'il y'avait mieux que ça
Nous n'avons qu'une vie
Mais faudra faire avec
T'aurais pu être là
T'aurais pu être ailleurs
J'aurais pu j'aurais dû
J'ai bien fait je sais pas

C'est peut-être la réminiscence d'une chanson. Ma nièce passe Raphaël en boucle (on dirait du Gérard Manset). Ou de lire tous les poétes de la blogobulle.

mercredi 10 août 2005

Parler d'amour, ça fait du bien !

L'amour ne procède donc pas de l'esprit, de la faculté de penser. C'est seulement lorsque l'esprit est tout à fait calme, immobile, silencieux, lorqu'il n'attend plus, ne demande plus, n'exige plus rien, lorsqu'il cesse d'être possessif, jaloux, anxieux, ce n'est qu'alors que l'amour devient possible. Quand l'esprit cesse de se projeter, de courir après la satisfaction des sensations, des demandes, des besoins, des peurs secrètes qui lui sont propres, qu'il n'est plus en quête d'accomplisssement personnel, ni esclave d'une croyance - c'est alors, et alors seulement que l'amour devient possible. Mais la plupart d'entre nous croyons que l'amour peut aller de pair avec la jalousie, l'ambition, la recherche de visées et de plaisirs personnels. Or il va de soi que l'existence de tels penchants exclut l'amour.
(...) L'amour, lui, ne connait ni fusion ni diffusion ; il n'est ni personnel ni impersonnel ; c'est un état d'être auquel l'esprit est incapable d'accéder - il ne peut que le décrire, lui donner un nom, le désigner, mais le nom, le mot, la description de l'amour ne sont pas l'amour.
De l'amour et de la solitude. Krishnamurti

Description de la blogosphère dans Wikipédia :
Une blogosphère est l'ensemble de weblogs équidistants (en clics) d'un internaute. Chaque internaute est entouré d'un ensemble de blogosphères, qui portent à leurs surfaces l'ensemble des weblogs. La blogosphère de rayon 1 clic est composée des weblogs dont les URLs sont stockées directement sur l'ordinateur de l'internaute, dans l'un des systèmes de gestion d'URLs dont il dispose ; soit celui interne de son navigateur Web, soit un système indépendant. Les blogosphères de rayons supérieurs nécessitent le transit par un site Web, qui propose des hyperliens vers d'autres weblogs, sous forme d'une liste ou dans le contexte d'un texte publié.

Les blogosphères sont des sous-ensembles des Websphères, qui elles portent à leur surface non pas seulement les weblogs, mais toutes les URL.
J'ose à peine dire que la description de la blogosphère n'est pas la blogosphère. Ah ! Ah ! Ah !
Ainsi en va-t-il de l'amour !

mardi 9 août 2005

Le Voyageur des Zones Oranges

Hier, j'ai acheté un hors-série de Ushuaïa sur les 10 plus belles destinations. Peut-être étais-je en quête d'évasion mais tout cela me rappelle avec ironie le livre de Marc Augé "L'Impossible Voyage" :
Ce qui met en mouvement ces touristes, pourtant, c'est peut-être la nostalgie du voyage "de découverte" que nous ne ferons jamais plus...

Mes voyages à moi se rapprochent plutôt du bouquin de François Maspero :
Les Passagers du Roissy-Express. Un mois sur la ligne B du RER !
J'ai la prétention de dire que j'ai fait TOUTES les lignes de ce qu'on appelle aujourd'hui, le Transilien. Je suis allé aux confins des zones 6, 7 et 8. Bréval, Port-Villez, Chars, Persan-Beaumont, Bruyères sur Oise, Survilliers-Fosses, Aéroport Charles de Gaulle 2, Dammartin-Juilly-Saint-Mard, Crouy sur Ourcq, Nanteuil-Saacy, La Ferté-Gaucher, Provins, Montereau, Souppes-Chateau-Landon, Boigneville, Angerville, Dourdan-La-Forêt, Gazeran, Houdan etc. Je suis allé partout. Et j'ai autant de souvenirs que si j'avais fait le tour du monde.
Au-delà des Zones Oranges, mon monde n'existe plus.

Un jour, je vous raconterai peut-être ça mais cela en vaut-il le coup ?
Dans la revue Ushuaïa, ils posent un questionnaire aux personnalités voyageuses. Tiens, si j'y répondais aussi (sourires) :

Le plus bel objet rapporté d'un voyage :
Je me souviens d'être descendu à Nanteuil et d'avoir marché jusqu'à La Ferté sous Jouarre dans des paysages impressionnistes. Là, j'avais acheté un petit pot-pourri pour ma soeur. Un truc tout bête made in China mais symboliquement, j'aime beaucoup cet objet.

Le plus beau paysage contemplé :
C'est en descendant à Gazeran que j'ai découvert la réserve zoologique de Sauvage. L'endroit est magique et on peut y caresser des wallabies pendant qu'un troupeau d'antilopes vous passe sous le nez.

Le plus belle rencontre humaine :
Un jour de pluie, j'avais débarqué à Chamarande. Sale temps pour se promener mais étrangement, j'étais allé de rencontre en rencontre. Le balayeur municipal, un jeune homme qui distribuait des prospectus, la guichetière qui avait trouvé un chien abandonné, un clochard qui m'avait raconté sa vie sur le quai de la gare !
Depuis, quand je rencontre plein de gens dans ma journée, je dis que "l'esprit de Chamarande" est avec moi !

La rencontre animalière la plus surprenante :
En m'installant pour manger mon sandwich en bord de Seine à Souppes, j'ai vu appararaître 36 cygnes blancs. Un vrai conte de fées.

Le plat qui évoque le voyage :
Généralement, j'emméne une boite de thon (genre Saupiquet) pour mon repas. C'est institutionnel chez moi, demandez à mon entourage...

Un moment de bonheur en voyage :
C'était mon premier voyage francilien. J'ai atterri au Château de Plaisir pour pique-niquer. Rien d'extraordinaire a priori mais un grand moment de joie intérieure.

Le moment où vous avez eu peur :
Je ne me souviens plus où : une forêt dans laquelle je suivais les marques du GR. Soudain, j'ai perdu la trace des marques jaune et rouge et malgré ma carte, j'étais vraiment PERDU.

lundi 8 août 2005

Le ciel est gris, mon âme est blues

J'avais oublié de prendre un livre samedi. J'avais plus rien à lire (et je renacle à relire mes livres). Ce matin, en faisant mes courses, j'ai pris un Krishnamurti pour lire ce soir. Why not ?

En exergue :
Sans amour, vous aurez beau faire -courir après tous les dieux de la terre, prendre part à toutes les activités sociales, tenter de rémédier à la pauvreté, entrer en politique, écrire des livres, écrire des poémes - vous ne serez qu'un être mort. Sans amour, vos problèmes iront croissant et se multipliant à l'infini. mais avec l'amour quoi que vous fassiez, il n'y a plus de risque, il n'y a plus de conflit. l'amour, alors, est l'essence de la vertu.
Krishnamurti, Bombay, le 21 février 1965
De l'amour et de la solitude. Krishnamurti

Début d'après-midi blueseuse. Pas vraiment un état dépressif, une espèce d'indifférence. On ne peut pas toujours faire des choses extraordinaires. On ne peut pas écrire un billet transcendant régulièrement. Envie d'aller nulle part mais aussi de ne pas rester ici.
Partir quand même. Spleen baudelairien.
S'endormir sur des lauriers.
J'ai fait un rêve étrange et pénétrant. Spleen nervalien.
Susi-je déjà venu ? Signes jaune et rouge. Non, je ne pense pas.
Des visions de visages :


Des messages sur des murs :









Rêve ridicule. Où avais-je la tête ? Ce lieu n'existe pas. Réveillons-nous. Et rions en choeur.
Rêve prémonitoire du loto :


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