Dans les mangas, on trouve tout un tas de termes liés à la culture japonaise. Des mots que le Garde ne doit pas connaître. Notamment dans Nana (rien à voir avec Zola quoique...), une espèce d'Hélène et les Garçons nippone et friponne. J' ai rien compris, ça fume, ça se saoule, ça tombe amoureuse à chaque bulle ! Parait que certain(e)s jeunes adorent ça et qu'on va en faire un film...
Deux mots ont attiré mon attention. Ils sont expliqués à la fin du manga :
Kogaru
A lire "kogalou". Ce mot vient des mots "enfant" (ko) ey "girl" prononcé à la japonaise et désigne les "jeunes filles qui jouent les femmes". On peut dire qu'il désigne les lycéennes dévergondées. La grande mode des kogaru a connu son apogée vers 1998-99, période qui correspond au développement de l'"enjokosai" (cf. ci-dessous). Les deux termes sont liés, mais si les kogaru ne pratiquent pas toutes l'enjokosai, elles ont les mêmes caractéristiques physiques et vestimentaires : peau ultra bronzée aux UV, cheveux décolorés, maquillage chargé, jupes courtes, loose socks, talons compensés. Elles ont aussi tendance à s'exprimer de manière familière, voire vulgaire.
Enkô
Contraction de "enjokosai". Littéralement, cela a une signification proche de "échanges de bons procédés", mais il désigne en fait une forme particulière de prostitution : des jeunes filles, le plus souvent lycéennes mais aussi collégiennes, se font payer par des "salary-men" pour passer une soirée avec eux que ce soit gentiment au karaoké ou bien carrément dans une chambre d'hôtel. Au Japon, c'est un vrai phénomène de société.
Je conseille toutefois la lecture d'au moins un manga pour apprendre à lire de droite à gauche. C'est assez déroutant au début. On commence par ce qui pour nous est la fin.
Un bug se dit mushi en japonais : 