vendredi 17 juin 2005

Solidarité et Progrès

Versailles. Une jeune femme près de la gare et des camarades faisaient campagne pour leur parti indépendant Solidarité et Progrès, parti politique qui combat les diktats de l'oligarchie financière et vise à remettre l'économie au service de la création humaine ! Dont la tête de proue est un dénommé Cheminade et le théoricien Lydon LaRouche.
Je lui ai promis de mettre les affiches sur mon blog :


Je lui ai acheté leur journal Nouvelle Solidarité. A vrai dire, je ne sais pas trop de quoi il retourne. Mais j'ai bien aimé l'enthousiasme de la jeune femme.
Y avait un article sur Villepin assez intéressant : "il ouvre une brèche dans le droit au travail", "il encourage à embaucher au rabais", "il instaure le contrôle des chômeurs" etc. Ça me plait assez ce combat contre les nouveaux esclavagistes de la droite française.

Vivre ou blogguer, il faut choisir

"Les Moments Vrais ", le bouquin de Barbara De Angelis, une espèce de Mireille Dumas américaine commence par la citation d'un(e) anonyme :

J'ai commencé par avoir hâte de venir à bout du lycée pour entrer à l'université.
Puis j'ai eu hâte de quitter l'université pour commencer à travailler.
Ensuite, j'ai eu hâte de me marier et d'avoir des enfants.
Puis j'ai eu hâte que mes enfants soient en âge d'aller à l'école pour reprendre mon métier.
Puis j'ai eu hâte d'être à la retraite.
Maintenenant je suis au seuil de la mort, et je réalise soudain que j'ai oublié de vivre.

Qu'est-ce qu'un Moment Vrai (d'autres les appellent des "épiphanies", des "moments magiques", comme vous voulez) ?

Être attentif aux moments de la vie tels qu'ils se présentent est ce qu'il faut entendre par moments vrais.
Ce sont les moments où vous êtes totalement présent, totalement réceptif, totalement vivant.
Real moments. Barbara De Angelis

On retrouve la même leçon chez Krishnamurti.

Ou dans les histoires zen :
"- Qu'est-ce que la Vérité ?
- As-tu fini de manger ? rétorque le maître
- Oui, dit l'élève.
- Alors lève-toi et va laver ton bol."
L'art de vivre au présent (sous la direction d'Eric Nouvel)

Réfléxions blogosphériques

Ce blog deviendrait-il trop réel ?
Marelle connait Angélique.
François passe (enfin) me voir.
Traces me proposait d'aller à la Bastille.
Naji venait m'espionner.
Jacques Dor est passé par là. Promis ! Je ferai un prochain billet sur le jacquus dorus !
En fait, mon blog est devenu dostoïevskien, il y trop de personnages !!
Pascal D. et 195.132 sont plus discrets.
Je note toutes mes stats mais n'ai plus le temps de les analyser.
Il y a une dose d'accoutumance dans le fait de blogguer. Trop de choses à écrire. Une chronique artistique, une chronique politique, mon journal, mes rencontres, une chronique informatique, mon blog, mes photos, mes créations, que sais-je ?
Se recentrer. Sur quoi ?
Ce matin, Lam a reparlé du gars de Puteaux à qui la mairie de la ville a fait un procès. Eh oui, y a pas qu'en Iran que ça se passe. Mais je suis d'accord avec Lam pour dire que ce serait dommage de perdre la fraîcheur d'un blog en se demandant ce que l'on doit y dire ou pas.

jeudi 16 juin 2005

Ce blog a quatre mois

Ce blog a quatre mois et 5252 visiteurs (j'avoue, j'ai un peu utilisé le renom de Stéph et d'Aless pour ça).
Dois-je le continuer ?
Puis-je au moins l'arrêter ?
Quel ton nouveau lui insuffler ?
Mes interrogations différent des premiers tatonnements.
Je sais désormais quoi y écrire.

Et je rends hommage à Bertrand lorsqu'il s'est mis à chanter en s'accompagnant au piano dans la salle d'exposition en mai. Tout le monde l'a d'abord regardé avec surprise genre "il se lâche", "ça va pas la tête", "c'est qui celui-là" et puis tout le monde s'est mis à l'écouter chanter "Il est cinq heures, Paris...". J'ai alors compris que se demander pourquoi on fait un blog est aussi débile que de se demander pourquoi on écrit de la poésie, pourquoi on chante, pourquoi on dessine...
Ce n'est pas vraiment un bilan, c'est plutôt un anni.
J'ai perdu mon ton ton naîf et humoristique du début. Houlà ! Quel chemin, j'ai accompli ! Pas de nostalgie pourtant.
Je remercie surtout tous mes visiteurs.

La droite la plus conne du monde

Quand Sarko veut surveiller les chômeurs ou que le baron Seillière les traite de fainéants, je bondis en repensant à l'argument irréfutable de mon ami Jean L. :

Lorsqu'une entreprise licencie mille employés, comment ose-t-on les traiter de fainéants et de tricheurs ?


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