Fallait bien que j'y aille !!
Débarqué du bus 183 juste en face, j'ai filé voir ça.
Planté au milieu des cités de Vitry, le bâtiment n'est pas très original.

Ben mince, y avait la queue ! Oh ! pas longtemps mais quand même ! L'art contemporain attire-t-il les foules ou la pub était-elle bien faite ? Ambiance plutôt familiale genre sortie du dimanche après-midi. Les enfants venaient jouer à travers le Pénétrable Jaune de Soto :

Entrée raisonnable : 4 euros (2 euros le tarif réduit), ça change des grosses machines parisiennes...
Bon okay, les oeuvres avaient déjà beaucoup circulé auparavant et j'en connaissais un bon nombre comme celle de Spoerri mais c'était très bien même si, il faut le dire, ce n'est plus vraiment contemporain (c'est de l'art de la fin du XXème siècle autant dire le Moyen-Âge...).

Un joli reflet sous le Skoda :

Un Soulages (je ne peux qu'admirer le meilleur peintre français actuel à mon avis), Raynaud (bôf pour une fois), Valérie Favre etc.
Alors qu'y avait-il au MacVal ? Du

et de l'

Ainsi que des :

Des enseignes de Scurti :

Après Soto, les gamins allaient jouer au Data Panik de Claude Leveque, une salle obscure pleine de fantômes.
Les mamans étaient contentes et se promettaient de revenir.
On aurait du amener ton frère, il adore les voitures...

Madame regardait l'oeuvre d'Annette Messager : "les Hommes que j'aime, les Hommes que je n'aime pas".

J'ai aprécié cette oeuvre dans le Cabinet d'Arts Graphiques.
"Les Yeux Fertiles. Suite Paul Éluard" de Chu Ten Chun et Lo Chia Lun.

L'expo temporaire concernait Monory. Au départ, j'étais pas trop chaud mais c'était magnifiquement exposé dans un monde bleu en spirale qui se finissait en monde blanc.
Interdit de photographier, monsieur ! Dommage !

Je ne pourrais donc pas vous montrer la jolie fille en rouge dans un monde too blue !

Pour finir dans une apothéose solaire toute aveuglante :

Au MacVal, cours-y vite cours-y vite,
Au MacVal, cours-y vite cours-y vite,
Sinon l'art il va filer...