Hier soir, j'ai commencé le pamphlet anti-néo-libéralisme de Noam Chomsky : Le profit avant l'homme. En écoutant le Beatus d'Arvo Part.
Dans la préface d'un dénommé Robert W. McChesney, j'ai relevé ça :
"Une politique culturelle vivante a besoin de groupes communautaires, de bibliothèques, de lieux de rencontre publics, d'associations, de syndicats, qui fourniront aux citoyens des occasions de se retrouver, de communiquer, de côtoyer les autres. La démocratie néo-libérale, fondée sur l'idée du marché über alles, s'en prend directement à cet objectif. Elle produit non pas de citoyens, mais des consommateurs ; non pas des communautés, mais des centres commerciaux ; ce qui débouche sur une société atomisée, peuplée d'individus désengagés, à la fois démoralisés et socialement impuissants."
Vous allez me dire " Mais tu lis tout le temps ! Quand est-ce que tu regardes la télé ?".