Une journée sans images est une journée morte, disait Raymond Depardon
Hier pas une photo !! Pluie, boulot, dodo.
La conscience malheureuse naît du constat de la distance mesurable entre notre réalité existentielle quotidienne et notre aspiration à une vie magnifique.
Pour éviter la souffrance, la peine d'avoir à constater l'étendue de cet écart, les hommes ont inventé le déni, l'art de se prendre pour ce qu'ils ne sont pas. Ils refusent de faire fonctionner leur conscience avec lucidité. On parle de bovarysme (d'après Madame Bovary de Flaubert) pour qualifier ce drole de talent déployé par les hommes dans le dessein de s'imaginer autres que ce qu'ils sont. Au lieu de consentir à l'évidence d'une existence sans relief, sans joie, sans bonheur, sans plaisir, les individualités bovaryques se construisent une personnalité de substitution. Elles prennent, pour le dire dans un langage commun, leurs désirs pour des réalités.
Antimanuel de philosophie. Michel Onfray
Moi, je me prends peut-être pour Raymond Depardon ?
« Paris Journal » est un mot clé que j’ai inventé pour classer mes photographies que je fais sans sujet particulier. Ni photographies de travail, ni photographies familiales, elles sont faites pour le plaisir et au hasard de mes déplacements dans la capitale.
Raymond Depardon
Je clique les touristes :



Les jolies jolies :



Des cartes postales :


Le Musée de l'Orangerie en travaux

Des fois, je me prends pour Doisneau :

Demain, promis, je me prends pour Sophie Calle qui suit les gens dans la rue et les photographie...