lundi 22 août 2005

Qu'est-ce qu'on attend pour faire la Révolution ?

Faut-il être obligatoirement menteur pour être Président de la République ?

Plutôt, ça aide. On voit mal comment un homme décidé à sacrifier sa vie à la vérité pourrait faire une carrière politique, que ce soit dans les plus bas étages ou dans les sommets. Car, en matière de politique, il n'existe que deux questions : comment accéder au pouvoir ? Et, une fois parvenu au sommet, comment s'y maintenir ? Les deux interrogations souffrent la même répone : tous les moyens sont bons. On appelle machiavélisme cet art d'évacuer intégralement la morale pour réduire la politique à de purs problèmes de force. En d'autres termes, notamment ceux du dicton populaire : la fin justifie les moyens - tout est bon, pourvu qu'on obtienne ce que l'on visait. Dans cette perspective, le mensonge fournit une arme redoutable et efficace.
L'accès au pouvoir suppose la démagogie, c'est-à-dire le mensonge au peuple. Les candidats aux fonctions officielles ont depuis toujours renoncé à la vérité pour se contenter de tenir un discours flatteur à destination des électeurs : peuple français, exceptionnel, génial, ancestral, inventif, créateur, etc. Au lieu du souci de l'intérêt général que la fonction appelle, l'homme politique en mal de mandat cherche bien souvent l'assentiment du plus grand nombre -cinquante et un pour cent, cela suffit. Pour l'obtenir, il flatte, séduit, amadoue et promet, il tient un propos utile pour ramasser les suffrages, mais n'a aucunement l'intention d'honorer ses promesses -dont il affirmera plus tard qu'elles n'engagent que ceux qui y ont cru.

Antimanuel de philosophie. Michel Onfray.

		

dimanche 21 août 2005

Le chevalier de Maison Rouge

Bon ben c'est pas tout ça, si je deviens chroniqueur pour de vrai, faut que je fasse mes preuves.
Je suis allé voir la nouvelle expo de La Maison Rouge près de la Bastille.
Ah ! La ! La ! Le directeur de MyTV va-t-il me payer les frais de déplacement ? 6 € 50, l'entrée, c'est pas filé. En plus, les photos sont non autorisées. Dommage car c'était plutôt bien contre toute attente. Une collection d'art brut ne peut laisser indifférent. C'est souvent hallucinant !
Mais le top de l'expo, c'était le Méta-Jardin de Gerda Steiner et Jorz Lenzlinger.

Pas la peine d'aller jusqu'à Zurich pour voir des photos de Miroslav Tichy, il y en avait deux ici !
Histoire de dire que je n'étais pas un dégonflé,
j'ai cliqué en douce la chose de Berlinde de Bruyckere :

Mais on trouve les photos officielles sur le site de la fondation.
Si on a 6 € 50 à perdre, ça vaut le coup de venir voir ça.

Puis je comptais ramener quelques photos de la der de Paris Plage pour le blog mais bof ! J'aurais pu faire un montage de la zicmu à Plage Paris, musique brésilienne, musicien asiatique, guitariste méditérannéen, capoeira, djembe etc. mais finalement, j'ai flashé plus tard pour cet instant de poésie pure digne d'un film sur Paris. J'ai donné que 2 € au saxo mais il aurait mérité plus :

Vidéo : ici 3 Mo

Je rentre at home et voilà que je reçois un mail de la directrice de la communication de la Communauté de Communes qui veut m'acheter des photos pour un article sur le ptit bois du coin ! Madame Bovary n'en revient pas !

My life (suite)

Hier après-midi, au parc Floral de Paris :

Un concert avec Igor Levit :

Une très belle sonate de Prokofiev (bien plus surprenante que celles de Schumann et de Beethoven qui précédaient).
Pas de vigile pour la musique classique. Tu photographies et filmes ce que tu veux !!??

Ce matin, balade au Jardin Jovet. Quatre soleils dans la grisaille :

Un(e) abonné(e) de NeufTélécom a battu le record de pages chargées sur mon blog samedi : 208 !
A remis ça hier : 168 !! Bonjour à 84.99 !

195.132 a-t-elle changé d'IP ou est-ce la même qui est revenue ?

Je vais devenir chroniqueur à MyTV (du pur bovarysme !). Je pourrai appeler Alessandra, ma consoeur...

Pas de trace de Traces. Je m'inquiète.

samedi 20 août 2005

Le blogueur est-il un journaliste qui s'ignore ?

Dans le Libé d'aujourd'hui : Quand M. Tout-le-monde s'improvise reporter

Sur MyTV, la question du voyeurisme semble devenu bien banale.
Dans la sélection de blogs de Télérama,
on trouve ce blog de photos volées dans le métro :
Grand magasin

Au Musée de Zurich, Lunettes Rouges (sélection de blogs du Monde) nous emmène voir Miroslav Tichy

Une journée sans images est une journée morte

Une journée sans images est une journée morte, disait Raymond Depardon

Hier pas une photo !! Pluie, boulot, dodo.

La conscience malheureuse naît du constat de la distance mesurable entre notre réalité existentielle quotidienne et notre aspiration à une vie magnifique.
Pour éviter la souffrance, la peine d'avoir à constater l'étendue de cet écart, les hommes ont inventé le déni, l'art de se prendre pour ce qu'ils ne sont pas. Ils refusent de faire fonctionner leur conscience avec lucidité. On parle de bovarysme (d'après Madame Bovary de Flaubert) pour qualifier ce drole de talent déployé par les hommes dans le dessein de s'imaginer autres que ce qu'ils sont. Au lieu de consentir à l'évidence d'une existence sans relief, sans joie, sans bonheur, sans plaisir, les individualités bovaryques se construisent une personnalité de substitution. Elles prennent, pour le dire dans un langage commun, leurs désirs pour des réalités.
Antimanuel de philosophie. Michel Onfray

Moi, je me prends peut-être pour Raymond Depardon ?

« Paris Journal » est un mot clé que j’ai inventé pour classer mes photographies que je fais sans sujet particulier. Ni photographies de travail, ni photographies familiales, elles sont faites pour le plaisir et au hasard de mes déplacements dans la capitale.
Raymond Depardon

Je clique les touristes :



Les jolies jolies :



Des cartes postales :


Le Musée de l'Orangerie en travaux

Des fois, je me prends pour Doisneau :

Demain, promis, je me prends pour Sophie Calle qui suit les gens dans la rue et les photographie...


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