Aujourd'hui, je fais la traversée Sud-Nord de Paris par le circuit de Grande Randonnée avec l'association de photos.

J'avais fait le circuit Ouest-Est en août dernier avec mes collègues :
www.bibliothecairesenbalade.gr.st

Cliquez ici pour écouter de la musique : 1 Mo de Rachaël Yamagata

Mot magique pour les enfants et la plupart des gens mais il m'indiffère. On me demande à chaque fois où je pars et cela me plonge dans l'angoisse. N'osant dire nulle part.

Je me souviens d'un jour de 1997 où j'étais allé faire du vélo avec Marie-Louise autour des canaux du Château de Versailles. Elle me bassinait avec ses futures vacances aux Baléares et de sa mer "bleu turquoise". Moi, je ne disais rien, j'étais surtout bien là avec elle à pique-niquer au bord de l'Étang des Suisses. Je l'écoutais parler de plage et de rando en me contentant de savourer ce moment. J'étais bien là, pourquoi partir ?

Hier, un radioblogger est passé me voir. J'ai fait un saut chez lui. Il avait de la bonne musique. Magie du Net ! Traces s'est invitée. Bon, c'est décidé, je pars quand même. Dans la Blogosphère (pas besoin de visa). Les voyages imaginaires sont toujours les meilleurs.

Cliquez ici pour avoir un peu de musique : 3Mo de Camel Zekri

Lam, dans la Matinale sur Canal +, a causé du livre "Journal sexuel d'une jeune chinoise" tiré de son blog où elle raconte toutes ses aventures.
C'est vrai ça, je n'ai jamais traité le sujet mais alors là, un abîme s'est ouvert devant moi. Coincé, le mec ! Certes, j'aurais pu me la jouer en racontant la br*** espagnole entre les deux seins de la grosse Pierrette blonde avec son chapeau fleuri, ce matin. Seulement, voilà, personne ne m'aurait cru tout d'abord et puis qu'en auraient-elles pensé à la Médiathèque ? Hein, moi, qui combat les publicités envahissantes de Flash-Games, vilipende Google sur ses occurences douteuses, surveille les gosses qui abusent de Google Images etc. J'ai donc décidé d'être un ange, je n'ai pas de vie sexuelle et je n'ai rien à raconter. Tant pis ! Ouf ! La morale est sauve.

Poésie (pour compenser).

SOIRÉE INTELLECTUELLE
"L'idée devient femme"
(Nietzsche)

J'ai lu beaucoup de textes hindous
ces dernières années
cent ouvrages étudiés à fond
mais quand je me suis trouvé ce soir-là
près de la fille
au sari bleu
alors qu'on attendait de moi
quelque conversation brillante
je n'ai pu penser à rien d'autre
qu'au sari bleu
et à la nudité qu'il couvrait

Terre de diamant. Kenneth White

La violence n'est pas tant dans les cités que dans les ministères.
Tous ces gens bien habillés apparemment très polis, très courtois prennent des décisions pouvant être très dangereuses et leurs discours tout droit sortis de leurs stages de communication servent à manipuler l'opinion publique avec une rare violence. Car le pouvoir se fait fort de discréditer la violence pour mieux en user...
Leur but est de convaincre, peu leur importe les mensonges et les dénis.
Ils préfèrent l'action à la réflexion comme les tontons flingueurs tirent d'abord et discutent ensuite.
Sans se préoccuper du vote du peuple, ils décident entre eux que leurs décisions sont les bonnes. Cela s'appelle une dictature.

Aujourd'hui, je ne sais pas quoi dire, écoeuré par le culot des menteurs du gouvernement totalitaire de Chichi 1er.
Les ministres sont tout fiers d'annoncer des mesures impopulaires.

Alors je sors une citation de mon cahier de l'an dernier :

FREUD - (...) Les enfants sont spontanément philosophes : ils posent des questions.
ANNA - (...) Et les adultes ?
FREUD - Les adultes sont spontanément idiots : ils répondent.
Le Visiteur (Eric Emmanuel Schmitt)

Plus loin, je tombe sur ces vers d'Ungaretti :

Quand toute lumière est éteinte
Que je ne vois plus que mes pensers

Une Éve me met sur les yeux
La taie des paradis perdus

Je rajoute même cette citation de la Préface de L'évaluation du travail à l'épreuve du réel - Critique des fondements de l'évaluation (Christophe Dejours) où l'on parle de :

...la discordance qui existe entre deux modalités de description du travail, l'une qui émane des gestionnaires et des économistes et qui repose sur une approche objectiviste et macroscopique ; l'autre qui émane des travailleurs eux-mêmes et aussi des chercheurs en sciences humaines du travail, et qui repose sur une approche compréhensive et inter subjective. Autrement dit, il existe un décalage entre l'organisation du travail qui est prescrite et l'organisation du travail réelle...