samedi 12 novembre 2005

Liquidation

Dans le bouquin du "Primo Levi hongrois", j'ai relevé ceci :
La lecture est comme une drogue douce qui confère un agréable flou aux cruels contours de la vie.
Liquidation. Imre Kertész


J'ai aussi pensé à Kundera en lisant cela :
En réalité, c'était une plaisanterie innocente, une sorte d' acte gratuit, comme dirait Gide, qu'on prend au sérieux dans les sociétés totalement dépourvues d'humour que sont les dictatures dont le seul et unique principe est une vision policière du monde.
Liquidation. Imre Kertész

vendredi 11 novembre 2005

Les étourneaux de Beaune


Vidéo ici 2,5 Mo

mardi 8 novembre 2005

Willy Ronis, ça donne envie de faire de la photo de rue !

J'étais passé à l'Hôtel de Ville, le lundi 30 octobre, y avait une queue pas possible pour l'"exposition gratuite" de Willy Ronis à l'Hôtel de Ville, ben, aujourd'hui aussi !? Une demi-heure pour pouvoir entrer !

Sacré Willy ! Lui, il pouvait prendre les gens dans la rue sans se soucier d'autorisation...
Photos interdites dans l'expo :

C'était bien mais convenu. Tu tapes Willy Ronis dans Google et tu as l'expo...
La vérité, c'est que ce genre d'expo me pousse à filer dans les rues et cliquer comme un fou..

Oui, je sais, je m'y crois trop, je rêve mais j'aime bien rêver car des fois, les miracles se réalisent...

Expo mélancolique

Grand Palais again. Pas grand-monde pour l'expo Mélancolie. Si j'avais été eux, j'aurais plutôt choisi la Joie pour attirer la foule.
10 €. Les érémistes ne payent pas et les chômeurs payent demi-tarif, c'est logique.
Le thème n'était pas très engageant mais il y avait quelques toiles intéressantes.. Ça débutait avec l'Ange du Foyer d'Ernst. Pas mal.
Noté aussi la Stéle Funéraire de Démocleïdes.

Des Bosch. Tiens, c'est vrai que je n'en ai pas vu beaucoup en vrai. La Tentation de Saint-Antoine (Ottawa). Le type avec un entonnoir dans le cul, ça fait plutôt rire, non ?

D'ailleurs, les visiteurs riaient un peu jaune dans les salles pour se donner du courage.
En voyant les représentations de l'Enfer, je me demande des fois si ce n'est pas plutôt un camp de nudistes ?
Après les Bosch, des gravures de Durer. La Tentation du Paresseux.
Et ensuite des Goyas ! Excusez du peu tout de même !
Les cannibales dépeçant leurs victimes. terrifiant :

De fausses arcades un peu ridicules amenaient dans ledit "Musée de la Mélancolie" avec un tas d'objets astronomiques. Cherchez l'erreur !? Au centre de la pièce sombre, le Cube absolument pas cubique de Giacometti.

Un surprenant coffret funéraire avec des squelettes. Une corne de licorne. Un squelette de chauve-souris. Mais pas de raton-laveur.
D'autres fausses arcades.
Un tableau d'un dénommé Khnoff. "En écoutant du Schumann". La pov' nana a l'air de terriblement s'ennuyer en écoutant ça. Et c'est pareil en regardant le tableau.
Un mur de citations (genre mur des lamentations en tous genres). Puis l'étage.
Au lieu des cranes exposés, je regarde une superbe jolie fille mini-jupée en collants noirs pour me redonner le moral. C'est plus agréable à regarder !
De La Tour. Elle est assez sexy, finalement, la Madeleine...

Il y avait plusieurs abrutis qui faisaient sonner leurs portables. Et ça les faisait rire !? Que fait la police ?
Bien aimé les dessins de Jan Tobias Sergel appelés " Histoire d'un homme dans les prémices de l'hypocondrie".
Un auto-portrait de Goya : il avait pas l'air très gai !

J'aurais bien chatouillé les seins de la Mélancolie de Charpentier pour lui redonner goût à la vie. Et plus si affinités...

Wouaw ! Les Vieilles de Goya. terriblement moderne à mon avis !

Puis le romantisme. Le douce Mélancolie de Corot. Des Friedrich dont le célèbre Lever de Lune...
Et surtout l'Île des Morts de Böchlin.

Ensuite les Fous de Cibber nous accueillaient dans la rotonde du Naturalisme.
Le préau des Fous de Goya m'a toujours fait penser à la vision de notre propre monde de fous...
Des trucs insupportables d'un dénommé Nebreda avant la grande salle finale.
Noté les Jeux Terribles de De Chirico. L'inévitable Gros Homme de Mueck !!

Bien aimé la Mélancolie assez sexe d'Otto Dix pour finir par une note plus franche.
Ouf ! La sortie, un peu d'air pour faire passer la bile noire...

lundi 7 novembre 2005

Week-end épicurien

Pendant que la banlieue s'embrasait en bas de chez moi, je partais avec l'association de photos à Beaune pour un week-end photographique. Les hasards du calendrier...
A vrai dire, nous avons plutôt mangé gastronomiquement et goûter les vins de Bourgogne...
Entre deux repas et trois visites de caves, nous avons quand même fait quelques photos... Un peu déçu par les miennes mais j'ai fait un tri drastique pour le blog.

Le matin, nous avons visité la Moutarderie de Beaune.

Des toits superbes dans le centre-ville.


L'après-midi, après avoir pique-niqué au Parc de la Bouzaize, nous avons eu le droit à une visite guidée de Beaune. Des arrière-cours magnifiques. J'ai gardé des images de la Collégiale Notre-Dame. Ses gargouilles, ses vitraux, il y avait aussi une jolie tapisserie de la Vierge.



Visite des caves de la Reine Pédauque en fin de journée.


Euh ! Oui, je sais, ça n'a rien à voir avec la Bourgogne mais j'aime bien les vitrines..

Nous avons dormi dans un motel de Meursault après un diner à la Diligence. J'ai pris un râble de lièvre :

Lever matinal dimanche pour admirer le paysage. Une envolée d'étourneaux quand j'ai ouvert la fenêtre. J'en montrerai des images ultérieurement.


Cette photo sublime à mon goût :

La Côte d'Or tient son nom de la couleur de ses vignes à l'automne.

Dimanche matin, visite du Château de Meursault. Une collection de tableaux assez prestigieuse avec un Dufy, des Bernard Buffet, un Gromaire (ci-dessous) etc. J'ai acheté un Pommard pour mon père (moi, c'est pas trop mon truc, le pinard)

L'après-midi au Clos Vougeot. Une autre visite guidée après un repas dans un restau familial du coin.

Le soir, j'ai retrouvé la banlieue. On devrait peut-être emmener les enfants des cités visiter la Bourgogne...


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