Alors que nous avons répété, pendant une cinquantaine d'années, que si seulement nous avions su ce qui se passait, Hitler n'aurait pas pu aller aussi loin. Aujourd'hui, tous les crimes du monde se déroulent en direct, et nous sommes toujours aussi passifs. Peut-être même encore plus, parce que côtoyer de telles saloperies jour après jour nous anesthésie.
No pasaran, le jeu (Christian Lehmann)

Bientôt, à l'instar d'Andréas disparu dans son jeu vidéo, je serai absorbé dans la blogosphère ne laissant qu'une goutte de sueur sur mon fauteuil.

Patricia m'avait parlé aussi (je ne me souviens plus du mot japonais) de ces jeunes qui ne pouvaient plus se passer de leur ordinateur et en mouraient de faim !

L'autre jour, Mr C*** à la médiathèque nous causait des écrans publicitaires placés au plafond des centres commerciaux devant les caisses et a eu ce cri du coeur :
"On ne peut plus penser librement".
Toutes ces images qui s'agitent captent notre attention.

Dans le Meilleur des Mondes, il faut consommer. Pas le temps de réfléchir à la dent du bébé qui pousse, au dernier baiser à son amour, au beau livre lu dans la soirée ou au film génial vu au ciné.

Au MNAM, ce n'est pas une oeuvre d'art contemporaine :
Dans les cités et dans les villes, je me méfie toujours des Grands Frères.