samedi 11 février 2006

Allo Freud, t'étais où ?

Amis blogueurs, j'en arrive à rêver de blogs !

1) Cette nuit, j'ai rêvé de... Traces !! L'endroit ressemblait à un salon ou une grande salle d'expo, peut-être une salle de conférence ??? J'apercevais Traces mais elle ne ressemblait pas du tout dans le rêve à son apparence réelle. Là, elle faisait plutôt penser à BE, l'ancienne chef de service de l'équipe de quartier en plus vieux (peut-être parce que j'avais revu Habib avec qui j'avais travaillé au Pôle Multimédia, l'aut'jour). Curieusement, je n'allais pas vers Traces, me contentant de l'observer. Elle rejoignait à une table trois ou quatre autres blogueurs (peut-être y avait-il JC Milan qui avait organisé en vrai une petite sortie entre blogueurs photographes). De loin avec mon Coolpix, tel un paparazzi, j'essayais de photographier Traces au 350 mm mais l'APN avait un temps de réponse anormalement long et je prenais alors quelqu'un d'autre. Une dame venait me signaler qu'il était interdit de photographier dans ce lieu (résurgence du MAM...). Elle me demandait si c'était pour exposer dans un musée. Je répondais que non. Et continuais en vain à esssayer de photographier Traces même en réduisant le temps de pose.

Me suis alors réveillé. Il y avait une mystérieuse lumière phosphorescente dans la salle où je dors. C'était mon téléphone portable qui réclamait de l'énergie !

2) J'ai aussi rêvé de Stéphanie Renouvin !! Dans la salle à manger, j'entendais plus tôt que prévu le son de la pub Black XS. Je me précipitais pour cliquer sur le bouton rouge d'enregistrement de l'ordi. Surpris ! Ce n'était pas une séquence live comme d'habitude mais une mise en scène noir et blanc. Stéphanie était fringuée d'un vieux manteau à ceinture et gros boutons des années cinquante à la Bardot. Elle surjouait une jeune femme apeurée qui regardait sans cesse dans une ruelle si elle n'était pas poursuivie, ambiance rétro à La Petite Marchande d'Alumettes. Allongée sur le sol, elle se trainait jusqu'à une grosse porte cochère dont un battant finissait pas s'entrouvrir. On entendait alors la voix off solennelle d'une personne âgée à la Jeanne Moreau dire : "Ouvre la porte, ma petite fille !"

Voilà où j'en suis arrivé dans la loftstorysation de la Blogosphère. Loana avait montré ses fesses mais avait-elle raconté ses rêves ? Bientôt je vais peut-être raconter La Vie Sexuelle de Dan. G. à la manière de Catherine M. Mais vous seriez déçu. Peut-être vaudrait-il mieux raconter la vie fantasmatique du dandylan ! Tiens , à propos, je signale une nouvelle fois pour les dames et pourquoi pas les autres, qu'il existe une photo de moi nu sur Internet ! Dire que j'ai fait ça pour mon boulot ! Que n'ai-je pas dû faire pour mon travail, d'ailleurs ! Timothée Rolin avait même projeté la photo lors de sa conférence à la médiathèque. La honte ! :-)
D'ailleurs Pascal D. avait aussi projeté mon blog l'année dernière pendant sa conf' sur les blogs pour la Fête de l'Internet. Encore une histoire de femmes nues. Qu'en penserait Sigmund ?...
Dire que Google va aller raconter ça partout dans le monde ! Devrais-je avoir honte ?

Bon, c'est pas tout ça ; c'est l'heure d'aller bosser et j'ai trois dames à initier... à l'informatique, ce matin.

vendredi 10 février 2006

Petites news of the Blogo

Je suis déjà troisième sur Google avec expo bonnard !!

Tiens ça f'sait longtemps que j'avais pas noté mon top 20 de mots clés :

Pascal D. le retour pour la Fête de l'Internet. Va nous parler de Bug, c't'année !

Fabien va écrire un mémoire sur les blogs. Mais je crois pas qu'il soit encore un blogologue averti !!
:-)

Que ma joie demeure est devenue collectionneuse de têtes de Picasso !

J'ai oublié de le dire à Maryne mais j'avais beaucoup aimé son billet :
Quand je suis devenue bloggueuse
Aujourd’hui, ma plume court de nouveau sur les carnets de route délaissés.
Je ne sais pourquoi mes pensées ont repris les chemins de traverse, les routes secrètes de mon intimité re-deviennent portes dérobées bien cachées.
De chroniqueuse je suis devenue lectrice …
Je crois que c'est un signe de maturité blogologique de devenir lecteur.

Traces Écrites a atteint l'Île Secrète mais n'a pas encore pénétré à l'intérieur. Aucun autre naufragé du Sérendip n'est arrivé jusque là, à ma connaissance.

jeudi 9 février 2006

Pour pouvoir sentir le parfum d'Alessandra !

Trouvé une chose géniale dans Science et Vie Junior :
l'ordinateur odorant !!

Ça s'appelle l'Aromageur.
Pour ceux qui lisent le japonais :

Ça se branche sur l'ordi et ça déclenche les odeurs adéquats.
Une bonne idée de chronique pour Alessandra de Canal...

mercredi 8 février 2006

Ma vie avec Bonnard

Si j'avais été un peintre, j'aurais été Bonnard, Matisse ou Kandinski.
J'ai filé au MAM dès que possible. Le Musée D'Art Moderne de la Ville de Paris venait de rouvrir avec une expo consacrée à Bonnard justement...
Arrivé à 14h36. Y avait déjà la queue mais j'ai vu pire et je suis entré à 15h.
Un trompineux nous a fait patienter.
Discrimination sexuelle : les dames ont le droit de garder leur sac à mains mais les hommes n'ont pas le droit à leur petit sac à dos... Ouf ! J'ai gardé mon APN mais je ne l'ai pas utilisé, trop absorbé par les oeuvres du peintre...
Car Bonnard pour moi, c'est comment dire, c'est comme Mozart pour Eric Emmanuel Schmitt.
Dans la première salle, j'ai retrouvé sans déception, les toiles du Musée d'Orsay cent fois vus comme l'Homme et le Femme... Je les revois toujours avec plaisir comme de vieux amis.

Le Nu aux bas noirs m'en a rappelé d'autres mais je suis resté scotché devant celui-là.

Et puis en passant dans la salle suivante, le Miracle ! Personne ne comprendra jamais ça. Il y a une quinzaine d'années, j'avais acheté un petit bouquin à deux balles sur les quais avec des repros de Bonnard et j'étais littéralement tombé amoureux de la Sieste. Mais l'amour était impossible, le tableau se trouvait à Melbourne où je savais que je n'irais jamais. Et puis voilà, la toile était là, devant moi, elle avait traversé la planète pour que je puisse la contempler. C'était comme une chose impossible qui venait de se réaliser. J'en ai retenu des larmes de joie...

Tout comme je n'avais jamais imaginé que je puisse devenir chroniqueur d'art ! J'ai donc continué ma visite avec sérieux, notant tous les tableaux.
Dans le grand hall circulaire, de gigantesques toiles assez moches du Musée Pouchkine, le Printemps et l'Automne.
Impossible de parler de tout. J'ai opté de parler d'une toile par salle, c'est déjà beaucoup trop mais quand on aime...
Je ne connaissais pas le Nu au Gant bleu. Ben voilà, c'est fait !
Une série de "salle à manger" pleine d'odeurs et de couleurs notamment le jaunissime Paysage du midi et deux enfants (Toronto). Lu plus tard dans une revue que Bonnard avait rétorqué à quelqu'un qu'il n'y avait "jamais assez de jaune". C'est dit.
Dans la salle du fond, des Nus toujours et encore, Nu au tub, Nu accroupi, l'étrange Cheminée, etc. mais j'ai retenu la jolie Blouse Verte du MET (la partie droite surtout).

Dans le petit couloir, tout le monde lisait la citation phare de l'expo :
Il ne s'agit pas de peindre la vie, il s'agit de rendre vivante la peinture.
Une salle de photogaphies et de dessins. Marthe, Marthe et encore Marthe. Bonnard était un capseur avant l'heure. Avant l'avénement des captures d'écrans des belles de la télé, Bonnard photographiait et dessinait inlassablement sa femme.
On regrettera les minuscules tirages !?

Il faisait des croquis sur des agendas !

On arrivait ensuite aux "Intérieurs et natures mortes". La Tarte aux cerises, le Café du petit Poucet puis une série de nappes à carreaux rouges avec un petit chien noir omniprésent ! J'ai retenu une Coupe de Fruits (Philadelphie) très appétissante.
Un couloir de huit auto-portraits. Moins emballant. Des réalistes et d'autres plus étranges comme le Nu devant la glace du MAM.
Une autre série de salle à manger et des "Nus dans la salle de bains". De la couleur, encore plus de couleurs bien que certains Nus bleus étaient bien blancs !
Puis des Baignoires. Une dame parlait à une autre de "petites fesses sympas". Certes ! Après tout, cela résume bien l'érotisme discret de Bonnard.
Le Nu dans la salle de bains au petit chien (Pittsburgh) faisait le pendant au tableau du MAM.

L'expo se terminait par des paysages. De la Normandie au Cannet. J'ai gardé en mémoire le bel Escalier dans le jardin (Washington).
Impossible de quitter le lieu et je ne pouvais pas emporter toutes les toiles avec moi. Fait plusieurs tours dans les salles et puis, il a bien fallu partir. je suis allé dire adieu à la Sieste ! Merci Bonnard !

mardi 7 février 2006

L'affaire des caricatures africaines

Samedi, deux jeunes blacks installés dans la salle d'études, rigolaient en douce devant leurs écrans. J'ai jeté un oeil sur ce qu'ils consultaient :

J'ai failli bondir pour leur dire que c'était un peu hard, leur truc mais l'expérience aidant, avant de dire quoi que ce soit, j'ai préfèré savoir comment ils étaient arrivés là-dessus. Je les ai donc observés un temps. En fait, ils allaient sur Google puis sur Google Images et là, ils cherchaient des images de.... l'Afrique !!!
Enfin quand je dis rigoler en douce, ils étaient en réalité, morts de rire !!
Comme quoi, les caricatures, ça peut faire rire...
:-)


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